5 trucs que je sais sur la communication

 

Oui parce que moi je sais des choses en fait, vous voyez ?

  1. Dans la vie, il y a des gens que j’appelle « les gitanes sans filtres », qu’ils soient hommes ou femmes. C’est-à-dire, des personnes qui n’ont aucun problème pour déverser un flot continu de propos dont 90% n’ont, ou aucun intérêt, ou sont déplacés, ou se contentent de juger et bien d’autres choses encore toutes aussi négatives dans les relations humaines. Ce flot représente une mine d’informations sur la personne qui le régurgite.  Tu pourras y débusquer, ses plus grandes peurs, ses doutes, ses failles et tout ce qui la dégoutent chez elle-même. Prends des notes !

  1. Dans la plupart des cas, une personne parle de ce qu’il se passe dans sa vie, problèmes compris, pour en parler, point. Après, ça dépend, mais souvent, quand une personne parle de ses problèmes, c'est "pour en parler", éventuellement pour recueillir un peu de compréhension ou d'empathie. Elle évoque des choses comme si faire passer par sa bouche ses petits tracas servait à les débroussailler. Le gros problème c'est que celui ou celle qui écoute ou entend la personne qui parle d’un problème, va se mettre à penser qu’il ou elle doit lui trouver une solution. Ce qui est une bien mauvaise idée, à moins que la demande n’ait été clairement exprimée. Moralité, quand vous parlez d'un de vos problèmes, formulez clairement ce que vous attendez. De l'amour, une tape sur l'épaule, du soutien, une solution, un coup de pied aux fesses, un silence compatissant ... au choix.

  1. Une personne à qui l’on parle s’en tient à ce qu’on lui dit mais notre manière d’agir est comme une seconde voix. Nous parlons deux langages, l’idéal est de faire coïncider les deux : mon attitude dit la même chose que mes mots. Aussi, on oublie souvent que chacun de nous dispose d’un traducteur gestuel personnel, qui se montre parfois très susceptible, très colérique, ou très pointilleux selon les humeurs et les jours. Compte tenu de ces informations, une prise de recul est nécessaire dans toute situation de communication. Regardez quels signaux vous envoyez à votre interlocuteur avec votre visage ou le reste de votre corps.

  1. Les « messages à double interprétation » sont des poisons pour la communication. Vouloir faire passer un message en n’en parlant pas est juste inefficace voire préjudiciable. Exemple : Mon chéri  est distant, ça me fait de la peine… Je vais moi aussi être distante et comme ça, il comprendra. … Euh, ben non. Il ne va pas comprendre. Au pire, il va même se dire « elle a besoin d’air » et sera encore plus distant. Tendance souvent féminine, sans doute responsable de la calvitie précoce des hommes. N'oubliez jamais que la manie de l’encodage des messages est un outil qui ne doit être utilisé qu’en cas de guerre mondiale. Communication zero 1

  1. La communication avec un militaire. Oui, il n’y en a pas un pareil que l’autre, mais pourtant, une règle se dessine concernant cet exemple : Un soldat qui se comporte comme un gros c%n pendant sa mission ou à son retour n’est pas forcément victime d’un syndrome de stress post traumatique (SPT). Il a peut-être juste décidé de redevenir lui-même et votre couple souffre donc d’un syndrome Post Lune de Miel (SPLM). Aucun médecin militaire n’est compétent en la matière. Le SPLM existe dans tous les couples, nous au moins, on a l'OPEX pour être fixée.

Je n'ai rien d'autre à ajouter pour le moment. Vous pouvez retourner à votre occupation.

Ajouter un commentaire